Portrait d’adjoint : Jean-Marc Soubeste, un engagement sur tous les terrains

Une délégation confiée à Jean-Marc Soubeste, l’élu écologiste.

Jean-Marc Soubeste, adjoint et professeur d’histoire.

© PHOTO PHOTO R. AUGÉ

Publié le 17/04/2014 par Stella Dubourg

S’il y a bien quelque chose qui l’agace, c’est qu’on lui dise que ce n’est pas possible. « Il y a toujours une solution que l’on doit pouvoir trouver collectivement. » D’un naturel optimiste, fonceur et volontaire, Jean-Marc Soubeste n’est pas du genre à reculer devant le premier obstacle. Et encore moins devant le vaste chantier des déplacements urbains et de la mobilité que vient de lui confier le maire, Jean-François Fountaine.

« Cela faisait partie des dossiers que j’avais envie de mener car il relève d’un enjeu environnemental fort. C’est cohérent avec tout ce que l’on a dit sur la place de la voiture, du vélo et des transports collectifs en ville, sur la reconfiguration des cœurs de quartier et sur la volonté de faire de la ville un espace à vivre pour les familles », explique l’élu Europe-Ecologie-Les Verts qui avait conduit sa propre liste aux municipales avant de rejoindre celle du dissident socialiste.

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Le parcours professionnel

Né à Paris de parents charentais-maritimes, Jean-Marc Soubeste a suivi une formation d’historien à Poitiers. « Je me suis spécialisé dans l’histoire contemporaine car ce qui m’intéresse c’est la manière dont la République et les idées démocratiques ont conquis les Français, anarchistes ou bonapartistes. »

Professeur depuis cinq ans au lycée Valin, l’historien âgé de 49 ans, a beaucoup roulé sa bosse avant de poser ses valises à La Rochelle. « J’ai enseigné à Chauny dans l’Aisne, ensuite à Roubaix puis deux ans en banlieue parisienne avant de revenir sur Saintes. » Sa curiosité d’historien et son envie de connaître d’autres endroits du monde le conduisent jusqu’en Syrie où il va enseigner pendant six ans au lycée français de Damas. En 2002, il est nommé au lycée Fabre-d’Églantine à La Rochelle. « J’ai ainsi été confronté à toute la diversité sociale de notre pays. »

L’action syndicale et citoyenne

Pendant plusieurs années, Jean-Marc Soubeste va ainsi se consacrer à sa carrière professionnelle, à sa vie de famille ainsi qu’à son engagement syndical. Un engagement qui remonte aux années 80. « J’ai même été président de la section l’Unef-Id pendant un an. » Mais après la bataille autour de la réforme des retraites en 2003, il renonce à ce combat syndical pour se tourner vers un engagement au sein de la Cité. Il s’investit dans l’éducation à l’image sur le territoire de Villeneuve-les Salines et créé la classe Reporter au lycée. « J’ai compris très vite en enseignant qu’il était important de former les jeunes à la lecture de l’image car c’est le premier rapport à la connaissance », explique le professeur qui espère pouvoir ouvrir un jour une vraie filière de l’éducation à l’image du primaire à l’université.

Des projets éducatifs et une implication dans les quartiers qui l’ont conduit naturellement à l’engagement politique en 2008. « J’ai toujours aimé la politique mais ce qui m’a décidé à faire le pas de l’adhésion, c’est la lettre de Cohn-Bendit avant les Européennes de 2009 qui appelait à construire Europe-Ecologie. Cela correspondait à mes attentes », confie Jean-Marc Soubeste, qui depuis, surfe sur la vague verte.

 

Il aime… Il n’aime pas…

Volley et aménagement urbain

Très à l’aise également sur le terrain sportif, Jean-Marc Soubeste est passionné par le volley-ball et le rugby.

« Ce que j’aime avant tout, c’est l’effort physique et le fait de se donner à fond pour quelque chose. » Il aime également les voyages et plus encore les balades urbaines pour voir comment une ville s’est construite et s’aménage. « C’est sûrement lié à ma formation de géographe ». Côté lecture, il prend plaisir à lire des livres d’histoires et des nouvelles mais n’aime pas les biographies politiques. Quant à ce qu’il déteste le plus ? « La bêtise ». Qu’on se le dise !